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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 21:28

Quelle est l'origine du chemin de croix dans l'Église ?

 

« Depuis la paix de Constantin en 313, les foules de chrétiens ont voulu, chaque année se trouver à Jérusalem, la semaine de la Passion du Christ et refaire le chemin que celui-ci avait parcouru les jours qui ont précédé sa mort ». La mort et la résurrection du Christ ont fondé la naissance de l'Église à la Pentecôte. En quelque sorte, les chrétiens des premiers siècles voulaient revivre l'événement, s'identifier à Jésus, et par ce geste le remercier.

« Les franciscains imaginèrent et diffusèrent aux XIVe et XVe siècles,  la pratique du chemin de la croix. Gardiens des lieux saints depuis le XIVe siècle, en vertu d'un accord passé avec les Turcs, ils dirigeaient à Jérusalem les exercices spirituels des pèlerins sur la Via Dolorosa suivie par le Christ et allant du tribunal de Pilate, au bas de la ville, jusqu'au Golgotha, le Calvaire, à son sommet. Ils eurent l'idée de transposer cette forme de méditation sur la Passion à tous les fidèles et ainsi permettre aux pauvres et à ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte d'accomplir la même démarche que les pèlerins. Pour se faire, ils disposaient en plein air ou dans les églises, des séries d'évocation (tableaux, statues, croix...), des scènes marquantes de l'itinéraire du Christ vers le calvaire et ils faisaient prier et méditer les fidèles à chacune de ses étapes ou "stations".

Le nombre de celles-ci varia jusqu'au XVIIIe siècle, au cours duquel elles furent fixées à 14 par les papes Benoît XII et Clément XIV... ».

Depuis 2007 et l’érection d’un second chemin de croix à Lourdes, deux nouvelles stations ont été ajoutées : la résurrection (16e station) et les disciples d’Emmaüs (17e station).

                                                                       Georges ROIG  - Source : Nouvelle encyclopédie Théo

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 17:47

Après le Notre Père, viennent ensuite les rites de la communion,

 

          >Le rite de la paix. Les fidèles implorent la paix et l'unité pour l'Église et pour tous les hommes ; ils expriment leur communion dans l'Église ainsi que leur amour mutuel avant de communier au corps et au sang du Christ. Le geste de paix n'est donc pas un simple "bonjour". Il est précédé du souhait du président à l'assemblée : "Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous ! ".

 

           C'est donc de la paix du Seigneur qu'il s'agit (et non d'une salutation profane) lorsque le président dit : "Frères et sœurs, dans la charité du Christ, donnez-vous la paix". Et cela change tout ! Ce n'est pas notre paix que nous nous donnons. Ce n'est pas un signe de paix que l'on échange ; on se donne la paix du Christ par un signe.

 

            Pour que ce geste de paix apparaisse différent des salutations habituelles, on peut effectuer ce geste avec les deux mains (il n'y a jamais de chant pendant ce rite).

 

        > La fraction du pain. Le geste de la fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène, a désigné toute la célébration eucharistique dès les premiers temps de l'Église. Ce geste réalise exactement ce que dit saint Paul : « Le pain que nous rompons n'est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain » (1 Corinthiens 10,16-17).

 

           À la messe, il convient donc que le célébrant puisse vraiment rompre l'hostie en plusieurs morceaux et distribuer ceux-ci à quelques fidèles. C'est en voyant un morceau rompu présenté par le prêtre, lors de l'invitation "Heureux les invités au repas du Seigneui", que rassemblée saisira la réalité de la fraction du pain. C'est au début de la fraction du pain, et seulement à ce moment-là, que commence le chant de l'Agneau de Dieu : il durera tout le temps de la fraction du pain... et de la répartition du vin !

Georges Roig

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